Dusk’s Ether with Ashes

a canto of EPIKANOVA


{New York, NY, USA; juillet 2009 ; galerie Halvai, au sein
du Engendered Festival.}

Dans le festival Engendered, c’est un fragment d’une souffrance qui
est contée. L’expérience terrible d’une jeune fille, emprisonnée,
libérée pour être emprisonnée encore, sa libération, et l’illusion
de cette libération, rien de plus qu’une autre partie de sa torture!
Ce n’est pas parce que ces événements ont lieu si souvent que

l’on peut se permettre de ne plus en parler. De ne plus les ex-
poser. D’en faire des généralités et d’effacer les individus, ceux

qui en souffrent et qui disparaissent dans l’anonymat, rien de
plus que d’autres victimes, sans nom ou visage, des agressions
tactiques et militaires.

Cette histoire conte, à plusieurs voix – et sur plusieurs plate-
formes, avec des interactions entre ces plateformes, avec des

interruptions, des ambiguïtés, des incertitudes – l’histoire de
la fausse libération d’une jeune fille.
L’histoire, elle-même décomposée – tout comme l’expérience
de la jeune fille.
L’histoire : découpée, fragmentée, presque incompréhensible,
pour se calquer sur l’expérience de la jeune fille.
L’histoire – presque impossible à conter. Et pleine de douleur…